Quand arrêter d’être bénévole : le pouvoir de dire «NON».

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Trouver une mission associative et s’y épanouir, c’est ce que nombre de gens recherchent, cependant parfois il faut mettre fin à sa mission bénévole.

Durant les actions pour les associations, on est soumis à des lignes de conduite strictes, mais bien sûr acceptées  lors de la décision d’adhésion. C’est ce qui régit l’action du groupe.

  • Nous avons des devoirs envers les autres membres de l’association: faire ma part d’action pour laquelle je me suis engagé, tenir ma place, être fiable dans l’équipe.
  • Nous avons aussi des devoirs envers les personnes objets de notre action: les jeunes sportifs, les personnes handicapées, l’environnement de notre île, etc…
  • Nous avons un devoir de respect de l’éthique de l’association dans le cadre des actions accomplies.

Tout cela fait la trame, le fil de la vie associative. On y trouve un certain équilibre, une manière d’aider les autres, pour certains une formation,  pour beaucoup une joie de vivre …

Mais, me direz vous, quand faut il arrêter, quitter l’association, et pourquoi ? En fait on peut répertorier deux grandes catégories de raisons.

Les cas liés à la vie

  • Le bénévole ne trouve plus d’intérêt à l’action entreprise pour l’association, et de ce fait il lui manque la motivation dans l’action, au détriment des «autres».
  • La personne a un âge trop avancé pour rester efficace sans danger, ou encore elle est handicapée par la maladie.
  • Le «chômeur/bénévole» a retrouvé un emploi et se retrouve de ce fait sans disponibilité de temps.
  • C’est la fin de la mission pour laquelle on s’était engagé initialement avec l’association.

Il s’agit là d’une fin de mission «normale».

Rester malgré tout dans l’association et au même poste supposerait un besoin personnel, une évolution de la mission, une adaptation des conditions d’action.

Les cas de ruptures liés à des situations anormales.

Contrairement à un emploi salarié, le bénévole agit sans contrainte, pour son plaisir, pour suivre son éthique, pour «les autres». 

Cependant il peut se trouver dans des positions incompatibles avec ce pourquoi il s’est engagé librement, à titre bénévole.

  • Conflit avec les membres de l’association, action demandée non conforme à mon éthique, opposition de caractères.
  • Mission demandée dangereuse, illégale, hors du cadre de mon engagement associatif initial.
  • Arrêt de l’activité pour laquelle je me suis porté volontaire.
  • Association auto centrée sur quelques membres fondateurs, sans délégation d’intérêt dans l’action aux autres bénévoles.

Voilà des situations, pas si exceptionnelles, ou un bénévole doit arrêter sa mission, après en avoir parlé avec les responsables de l’association. On ne s’engage pas dans une mission associative pour se faire mal ou être malheureux. Agir à contre cœur n’est jamais efficace. Souvenons nous bien que le fait de se porter bénévole pour une mission associative crée des devoirs certes, mais aussi des droits.

Un bénévole garde toujours le droit fondamental de dire «Non» à son association si l’action qui lui est demandée porte atteinte à son intégrité physique ou morale.

Joël DAMEY

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