Je suis étudiant et je veux faire du bénévolat, comment faire ?

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Être étudiant, c’est quasiment la norme dans la vie d’un jeune d’aujourd’hui, c’est un rite de passage majeur pour la construction d’adultes responsables. Or se construire, c’est aussi donner aux autres, se projeter vers autrui. Cependant, trouver une mission bénévole n’est pas toujours facile, voici donc nos conseils pour vous aider à trouver la mission pour vous !

Toutes les études le montrent: les jeunes ont une forte envie de faire profiter de leurs compétences ceux qui en ont besoin. Aider lors d’une action contre la faim, participer à une collecte pour reboiser les campagnes, proposer de construire un outil informatique pour une association, tenir un bar associatif, partir dans le tiers monde pour une mission humanitaire, tout est possible pour l’enthousiasme juvénile.

Comment être bénévole pendant son parcours de formation ?

Les contraintes étudiantes sont nombreuses. Elles ne permettent que difficilement un engagement lourd, à long terme, gourmand en heures de présence. Il faut bien se rendre à l’évidence : il reste peu de “disponible” après le temps pour les cours, les TP, les révisions, les examens, et puis tout ce qui tourne autour de la formation. Plus banalement, la vie d’étudiant, ce n’est pas si simple. Ça s’apprend aussi.

Être jeune, c’est bien, mais il faut s’organiser, tenir compte de l’entourage. Cependant, on peut être disponible durant un temps limité, pour une action précise, une mission ponctuelle et chargée de sens. L’avantage avec le bénévolat quand on est étudiant, c’est qu’on peut adapter ses horaires selon les cours, les partiels et les stages. Rien n’empêche d’être à l’association pendant la semaine, et de discuter avec les responsables pour être moins disponible lors des partiels. Et pour les actions bénévoles, c’est pareil. On peux aider le jour J, créer des projets, gérer, etc… 

Alors, du bénévolat ?

Les incitations à se lancer, à vouloir aider, sont évidentes ! On découvre à la fac, avec des yeux neufs, les besoins immenses et multiformes de la société, les inégalités de chances des hommes et des pays. On en discute avec les amis dans des échanges passionnés. Il est tentant de proposer de faire bénéficier ceux qui en ont besoin de nos nouvelles compétences. L’enthousiasme est là, impérieux, le besoin d’aider aussi, la joie de vivre. Et puis il y a le sentiment de l’utilité impérative de son action, à faire là, tout de suite, toutes affaires cessantes.

Les solutions

L’avantage du bénévolat, c’est que tout est possible! 

Un grand nombre de jeunes se proposent directement, ou par un contact avec des amis. Ils veulent pratiquer leur nouvelles compétences au bénéfice d’une cause qui leur tient à cœur: secourisme pour les futurs médecins, aide informatique pour les matheux, accueil des gens en souffrance (tout le monde peut le faire), coup de main ponctuel à notre association de proximité, etc…

D’autres recherchent comment et où utiliser leurs compétences, mais trouver la bonne mission, ce n’est pas si facile. Pour un jeune, il faut que l’action soit efficace, limitée dans le temps, et pour une «bonne» cause. Un jeune est capable de déplacer une montagne pour une cause qu’il croit bonne. Mais, ne soyons pas hypocrite, une reconnaissance de l’association, même minime, du service ainsi rendu, c’est aussi un plus bienvenu !

Alors, comment se lancer concrètement ?

Il ne faut pas avoir peur de s’adresser directement aux organismes que l’on souhaite aider. Pour la majorité des associations aujourd’hui, on va trouver facilement une page web ou un site avec une adresse pour les contacter, un téléphone à appeler. Un club de sport, par exemple, a souvent besoin d’encadrants occasionnels, une association humanitaire sera ravie de bénéficier d’une intervention spécialisée, etc.

Un petit rappel important : les (futurs) employeurs du monde du travail sont toujours sensibles aux expériences bénévoles de leurs candidats employés. Sans que ce soit un but à rechercher lors de la mission, une action bénévole ayant un lien avec les études sera bien sûr un plus. Et puis si on a des projets professionnels ou personnels, pourquoi ne pas utiliser le cadre de l’association pour commencer à les mettre en place (sans risques ni frais).? 

Un bénévole actif fait donc d’une pierre deux coup ! Il se fait plaisir en rendant service, et en plus son action lui servira plus tard. Pour trouver des opportunités de missions qui vous conviennent, je vous conseille la consultation des plateformes spécialisées. Vous y trouverez des documentations thématiques, des «petites annonces» de missions de toutes sortes placées par les associations de votre région, des conseils, des liens informatiques, une expertise du bénévolat,  etc…

A la Réunion, «Réunion Bénévolat»  propose un grand nombre de missions très variée, soumises par des associations partenaires dans l’ensemble de l’île.

A vous de choisir !

Joël Damey

À consulter pour plus d’informations

associations.gouv.fr/le-benevolat-des-etudiants.html 

https://www.ifcv.fr/actualites/etre-etudiant-et-benevole

https://www.letudiant.fr/jobsstages/nos-conseils/engagement-etudiant-benevole-un-atout-pour-etre-recrute-18729.html


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